Au fil des mois et des milles qui passent, la vie s’organise sur le bateau et avec elle, débute l’organisation professionnelle à bord. À moins d’être rentier, il faut donc penser à gagner sa vie. La question de l’autonomie financière arrive en première position. C’est lors d’un voyage expérimental de deux mois que j’ai pu tirer mes premières leçons.
L’ÉQUIPEMENT :
J’ai choisi le travail en ligne dans le domaine de la traduction afin de pouvoir exercer une activité au gré de mes escales et du vent. Pour cela, j’ai besoin : d’un ordinateur, d’un téléphone et d’une connexion internet. Je dispose d’une tablette-ordinateur Asus car de petite taille, elle reste facile à transporter à terre et à caler pendant les navigations. Elle dispose d’une mémoire supérieure à celle d’une tablette classique et son clavier est détachable.
Une batterie supplémentaire pour la tablette est à prévoir. Elle augmente son autonomie. J’ai gardé mon vieil ordinateur portable ; utile pour mon activité. Une pochette étanche pour chaque appareil s’avère très utile afin de leur prolonger la vie !
CONNEXION ET CONSOMMATION D’ÉNERGIE DE L’ORGANISATION PROFESSIONNELLE À BORD :
Un panneau solaire de 80 Watts fournit l’électricité nécessaire et suffit à ma consommation. Grâce à un chargeur solaire de randonnée, j’alimente mon téléphone portable.
La tablette se recharge sur les batteries de service du bateau en 12 Volts à l’aide d’une prise allume cigare de 2,5 Ampères. Quant à mon vieil ordinateur portable, il est alimenté par un convertisseur (12/220 Volts), très gourmand en énergie.
MES CONCLUSIONS SUR CETTE EXPÉRIENCE :
Cette navigation de deux mois me permet d’ores et déjà de tirer une première leçon sur les avantages et les inconvénients du travail en mode nomade. La mobilité à haute fréquence n’est pas compatible avec le minimum de stabilité requis pour mon activité. Il faut donc privilégier de plus longues escales dans des lieux permettant une connexion régulière avec le Wifi.
L’avantage se trouve dans la connexion sans fil largement répandue, y compris dans des endroits isolés. J’ai pu constater que ces derniers sont parfois mieux équipés que certaines villes aux grandes infrastructures ! Je dois également étudier les alimentations des appareils afin d’améliorer leur vitesse de recharge.
Ainsi, mon organisation professionnelle à bord prend ses premiers repères. Le carré se transforme en bureau et le cockpit prend une allure de jardin de détente. Il ne reste plus qu’à larguer les amarres pour des contrées plus lointaines et des escales plus longues !