Il n’est pas facile de se réorienter professionnellement, et ayant décidé de devenir traductrice indépendante, j’ai dû me plonger dans un monde jusqu’alors inconnu pour moi : celui de l’Entreprise. J’ai rédigé cet article de manière à partager ma modeste expérience et mes débuts dans ce nouvel univers professionnel.
Je n’ai pas la prétention, à travers ce premier écrit sur le sujet, de dévoiler la recette miracle mais plutôt de raconter mes rencontres avec des personnes, une structure, qui m’ont apportées un certain soutien, nécessaire au fait d’entreprendre quelque chose.
Je traversai une zone désertique en matière d’activités chez « Pole emploi Resorts », lorsque j’ai découvert pour la première fois l’existence des couveuses d’entreprises…
Couveuse d’entreprise, KèKecéça ?
Je suis donc partie à la pêche aux renseignements et j’ai été reçu par une personne qui m’a expliquée le fonctionnement d’une couveuse. Après un premier entretien que j’ai trouvé plutôt sympathique, un dossier de candidature à remplir est arrivé dans ma boîte mail. J’ai donc exposé mon projet par écrit et répondu aux questions qui y étaient posées. Puis, j’ai obtenu un second entretien avec cette même personne, qui est devenue ma référente, afin de faire plus ample connaissance et de discuter de mon projet. En janvier 2016, je suis rentrée chez COSENS en tant que nouvel entrepreneur à l’essai ! Prise de décision rapide mais après tout, j’avais trouvé les éléments essentiels à ma quête.
J’ai eu en face de moi des personnes qui n’étaient pas là pour me juger mais à l’écoute et prêtes à se laisser embouquer dans le canal de mon aventure, aussi farfelue qu’elle puisse paraître dans un monde empreint de normalité. Je voulais d’une part vivre sur mon bateau et d’autre part, développer un projet de traduction en ligne afin d’acquérir une (petite) autonomie financière qui me permettrait de vivre mon rêve tout en étant indépendante.
Un pas est franchi, je n’ignore pas les difficultés qui vont sûrement se présenter, mais ça vaut toujours le coup de tenter l’expérience, non ?
Ma seule prétention en guise de conclusion, est d’espérer que cet article vous rendra (un peu) moins seul et vous donnera l’envie de vous lancer dans VOTRE aventure, quel qu’elle soit.
À suivre dans le prochain article, le cauchemar de tous les indépendants : Quand prospection rime avec procrastination ou comment organiser sa vie professionnelle à bord…