Qui n’a jamais pensé à vivre autrement ? Facile à dire mais passer à l’action se présente comme l’étape la plus difficile et qui souvent reste à l’état de rêve languissant dans un coin de notre tête. « Larguer les amarres », quelle belle expression ! Mais c’est comme arrêter de fumer, ce n’est jamais le BON MOMENT ! Alors pourquoi ne pas larguer les amarres lorsque justement arrive le MAUVAIS MOMENT…
Suite à la fin d’une expérience professionnelle qui aura duré près de 14 années dans le secteur hôtelier parisien, j’ai pris le temps de faire une mise au point sur ma situation actuelle afin de trouver l’adéquation idéale entre mes valeurs personnelles et mes qualités professionnelles.
L’idée de vivre sur un bateau est né de cette envie. Passionnée de voyages, de rencontres et d’autonomie, le voilier s’est révélé comme le compagnon ultime de ce nouveau défi. Concernant le choix du modèle, plusieurs critères sont intervenus : Le budget, la taille, le côté marin du bateau, l’esthétisme et son cachet !
Et après quelques visites de bateaux…
Mon choix s’est porté sur un Gladiateur, voilier de 10 mètres (9.98 mètres plus précisément), du chantier français Henri Wauquiez, année de construction : 1978. Dès la première visite, c’est le coup de foudre. La couleur miel de son bois teck de Birmanie, sa ligne à la fois effilée et élégante me plait dès le premier instant et le marché est vite conclu. De plus, lors de son carénage j’ai la possibilité de vérifier l’état de la coque qui se révèle être saine et dénuée de toute trace d’osmose (maladie des bateaux en polyester se traduisant par des cloques sentant fortement le vinaigre) et le moteur a été changé il y a peu, atout non négligeable !
Revenons sur le choix de la taille. Je cherchais un bateau de 10 mètres car d’une part c’est le minimum pour vivre à deux dessus et d’autre part un bateau plus grand demande un trop gros budget d’entretien.
Depuis 2014, la vie à bord s’organise, nous travaillons à équiper et préparer le bateau pour être autonome et partir pour un tour en méditerranée courant juin 2016.